Maraude du 93 : Une nuit qui change tout
9 décembre 2025, première maraude, premier pas dans un monde où chaque geste compte. Ce soir-là, j’ai franchi le pas. J’ai rejoint les bénévoles des Restos du Cœur, une association née en 1985 grâce à l’idée folle de Coluche : « On ne sauve pas le monde, mais on sauve des nuits. » Quarante ans plus tard, cette chaîne humaine continue de tendre la main à ceux qui en ont besoin.
Pourquoi les maraudes sont vitales en Seine-Saint-Denis ?
La précarité a mille visages : personnes sans-abri, travailleurs pauvres, familles isolées.
Chaque soir, les Restos du Cœur déploient une organisation impressionnante :
7 tournées de camions
700 repas distribués par nuit
130 points de distribution, 6 nuits sur 7
Ces chiffres montrent l’ampleur de la solidarité dans le 93.
Une expérience humaine qui bouleverse
Au hangar, l’effervescence : repas chauds, soupe fumante, café, fruits…
Puis vient le départ. Les phares des camions illuminent la nuit. Chaque véhicule est une promesse : un sac, une main tendue, un sourire.
Sur le terrain, des visages et des histoires :
- Paulo : « Merci… ça me tient debout pour la nuit. »
- Une vieille dame : « Je n’ai plus personne… mais vous, vous êtes là. »
- Une femme dans sa voiture : « Je travaille encore, mais je n’ai plus de logement. »
Ces rencontres rappellent une vérité : la solidarité sauve des vies.
Les défis des maraudes
La rue, c’est la solitude, parfois la violence. Mais aussi la chaleur humaine.
Un conseil des anciens :
« Parfois, tu voudras tout donner. Mais si tu t’épuises, tu ne tiendras pas. »
Rester soi-même, écouter, ne rien promettre. Un bonsoir suffit souvent.
Comment aider ?
Une maraude réussie, c’est quand tout le monde a été servi. Mais pour cela, il faut des bénévoles.
Envie de rejoindre les Restos du Cœur ?
Inscris-toi ici et deviens, toi aussi, un maillon de cette chaîne humaine.